D Veloppement Durable Et Participation Publique

Cet ouvrage est né d'un questionnement sur la démocratie, les mouvements sociaux et l'environnement. Les auteurs et contributeurs ont voulu voir comment l'action écologiste, historiquement contestataire depuis la fin des années 1960, s'est diversifiée à travers la diffusion de nouvelles pratiques, la construction de nouvelles représentations de la société et de la nature, et l'émergence d'une participation citoyenne dans le cadre de nouvelles instances liées à une certaine institutionnalisation de la question écologique. Dans la première partie du livre, deux textes sur l'évolution et l'état actuel de la sociologie de l'environnement sont proposés. La deuxième partie, intitulée « Gouvernance et rationalité du développement durable », fait une place particulière à l'étude des représentations. La troisième partie de l'ouvrage est consacrée aux enjeux globaux et aux réponses qu'ils suscitent chez les acteurs sociaux. Finalement, la quatrième partie porte sur le thème de la participation et du rapport au territoire. En guise de conclusion, on présente une réflexion approfondie sur le thème de la gouvernance.

Cet ouvrage est né d'un questionnement sur la démocratie, les mouvements sociaux et l'environnement. Nous souhaitions voir comment l'action écologiste, historiquement contestataire depuis la fin des années 1960, s'était diversifiée à travers la diffusion de nouvelles pratiques, la construction de nouvelles représentations de la société et de la nature, et l'émergence d'une participation citoyenne dans le cadre de nouvelles instances liées à une certaine institutionnalisation de la question écologique.

À la création du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) en 1978, l'organisme jouait un rôle novateur dans le naissant droit de l'environnement. Depuis, sont apparus le concept de développement durable et la revendication du droit de tout être humain à un environnement sain. Plusieurs instruments juridiques internationaux affirment que tous deux reposent sur une large participation publique à tous les niveaux de la prise de décisions. Pourtant, au Québec, de nombreuses voix critiquent la lenteur des processus d'autorisations de projets et la place trop grande qu'occuperaient les groupes de citoyens sur la place publique. Les avis du BAPE sont souvent mis de côté par le gouvernement, ce qui accentue le cynisme à l'égard des audiences publiques. Cet ouvrage évalue le BAPE et regarde si son mandat est toujours adéquat pour atteindre l'objectif d'un développement durable. À la lumière de principes juridiques affirmés sur la scène internationale, il propose une réforme de l'évaluation environnementale québécoise. Au-delà de l'environnement, il traite donc de démocratie.

Depuis le Sommet plan te Terre (Rio 1992), le d veloppement durable est devenu un concept orienteur des d cisions politiques et ce, m me s'il pose des d fis de taille li s sa coh rence interne. La participation publique se pr sente comme un vecteur social du d veloppement durable en ce qu'elle permet aux populations de contribuer aux processus de s lection des orientations sociales, conomiques et environnementales privil gier. Parmi les diff rents secteurs de l'environnement, la gestion foresti re rev t un caract re social li la pluridisciplinarit des fonctions assur es par les for ts. Dans la mesure o le cadre normatif international fait de la participation publique un l ment incontournable de la gestion foresti re durable, le pr sent ouvrage se veut une r flexion sur l'int gration de la participation la prise de d cision et sur ses apports quant la gestion foresti re. Pour ce faire, l'auteure examine le cas du Natural Resource Management Planning, un processus participatif visant l' laboration des plans de gestion des for ts publiques finlandaises.

L'auteur nous invite à comprendre le développement durable, comme un état d'esprit, nécessitant un agir éthique au quotidien de chacun d'entre nous, mais aussi de la part des institutions et des membres qui le servent. Tout le monde parle de développement durable, mais est-on sûr d'en comprendre le sens ? D'aucuns s'accordent sur une définition minimale : le développement durable est à la croisée de l'économique, de l'environnement, du social et du culturel. Mais ce consensus ne suffit pas. Il convient de s'interroger sur la complémentarité ou l'antinomie de l'action administrative émanant de la puissance publique, envers le droit du développement durable, afin d'en promouvoir l'état d'esprit, de connaître la spécificité et les enjeux d'un nouveau droit international en émergence, peut-être universel mais fragile ! Deux points sont à relever à ce titre : " Le premier tient au jeu démocratique (... ) le second a trait aux rapports nécessairement entretenus entre le développement durable saisi en qualité d'axiologie intégratrice d'objectifs de politiques publiques d'une part, et la gouvernante publique, interprétée comme ré-agencement des dispositifs d'action administrative cohérents avec les objectifs du développement durable. " Ces différents points devraient permettre, par la mise en pratique d'un agir éthique (participation des citoyens, transparence, respect des principes, sens des responsabilités, volonté de pédagogie, etc.), de s'adapter aux exigences des conditions modernes d'existence.

ÔThe challenges of poverty and social exclusion cannot be fully resolved through conventional public sector policies and market-led innovation. The case studies in this Handbook capture some of the key success factors of socially innovative action in different socio-economic contexts. This Handbook will inspire readers as it highlights the creativity and commitment of diverse enterprises and movements working for social innovation.Õ Ð Anna Kajumulo Tibaijuka, Minister for Lands, Housing and Human Settlements, United Republic of Tanzania, and retired UN Under Secretary General, immediate former Executive Director of UN-HABITAT ÔSocial innovation may not be a new idea but it is clearly an idea whose time has come, not least because the traditional models of innovation Ð narrowly framed technical models Ð have run their course and no longer resonate in a world of societal challenges. This Handbook has two great merits Ð it brings conceptual rigour to the debate and it provides compelling narratives of social innovation in practice.Õ Ð Kevin Morgan, Cardiff University, UK ÔIn an era where social innovation is re-emerging as an important policy framework for bringing social transformation, this volume is a significant contribution to the theory and practice of social innovation. The incremental discussion from concepts to theory to practice and then to social innovation research is supported by cases literally from all over the globe. It moves the discourse from isolated models of neighbourhood engagements and social enterprises, to a comprehensive, multidimensional approach combining needs, social relations and empowerment. A must read for academicians, learners, practitioners and policy makers alike.Õ Ð S. Parasuraman, Tata Institute of Social Sciences, Mumbai, India ÔSocial innovation is an important instrument for understanding how contemporary societies deal with social change and how social practices and policies intended to combat poverty and social exclusion are developed and implemented effectively. The Handbook offers a valuable contribution to the development of a clear, transdisciplinary and critical understanding of social innovation practices. The reader will find an in-depth discussion of the most important theoretical approaches to the concept and a thorough exposition of the epistemological and methodological framework for research in social innovation. The volume includes a number of interesting case studies in different areas of social change and issues of policy and governance.Õ Ð Enzo Mingione, University of Milano-Bicocca, Italy This enriching Handbook covers many aspects of the scientific and socio-political debates on social innovation today. The contributors provide an overview of theoretical perspectives, methodologies and instructive experiences from all continents, as well as implications for collective action and policy. They argue strongly for social innovation as a key to human development. The Handbook defines social innovation as innovation in social relations within both micro and macro spheres, with the purpose of satisfying unmet or new human needs across different layers of society. It connects social innovation to empowerment dynamics, thus giving a political character to social movements and bottom-up governance initiatives. Together these should lay the foundations for a fairer, more democratic society for all. This interdisciplinary work, written by scholars collaborating to develop a joint methodological perspective toward social innovation agency and processes, will be invaluable for students and researchers in social science and humanities. It will also appeal to policy makers, policy analysts, lobbyists and activists seeking to give inspiration and leadership from a social innovation perspective.

L'aménagement du territoire joue un rôle important dans le renforcement des relations intersectorielles. Mais, la diversité de l'environnement, des valeurs culturelles, et des caractéristiques nationales et ethniques est un atout majeur en Europe qu'il convient de préserver et de mettre en valeur dans le contexte de la mondialisation. Il est tout aussi important de réduire les disparités entre pays, régions et communes d'Europe en matière de qualité de vie, de perspectives économiques, de prospérité et de niveau de développement. La question de l'accès aux services essentiels - accès à l'eau potable, assainissement des eaux usées, collecte et traitement des déchets, transport public, construction durable - dans ce contexte prend ici toute son importance. Ouvrage en anglais et en français.