Pauvret Et In Galit S En Grande Bretagne 1942 1990

En 1942, la publication du Rapport Beveridge faisait figure de déclaration de guerre à la pauvreté, premier des " cinq géants " qui " se dressaient sur la route de la reconstruction ". En 1990, la démission de Margaret Thatcher du poste de Premier ministre fut souvent interprétée comme la sanction d'une politique qui avait conduit à l'augmentation de la pauvreté et à l'accroissement des écarts sociaux. C'est dire l'importance revêtue outre-Manche par ces questions de politique sociale au cours du demi-siècle écoulé. Pays de liberté, la Grande-Bretagne est aussi une terre d'inégalités, où la pauvreté a longtemps été considérée comme une fatalité. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les Britanniques, à la recherche d'une société plus juste, se dotèrent pourtant du plus ambitieux des systèmes de protection sociale : le Welfare State. Porté sur les fonds baptismaux par les travaillistes, il se perpétua au cours des décennies suivantes et à travers les changements successifs de gouvernements, au point que l'on a pu parler d'un consensus politique sur le rôle central de l'Etat dans le combat en faveur de l'égalité sociale. Celle-ci ne fut pourtant jamais atteinte, et la pauvreté, contrairement à ce que les plus optimistes avaient pu envisager au lendemain des réformes de l'après-guerre, fit tout, sauf disparaître. La période 1942-1990 peut être lue comme celle des heurts et malheurs de cet Etat providence, de ses succès et de ses limites, des débats qu'il suscita, des différentes conceptions politiques et éthiques qui l'influencèrent et auxquelles il dut se plier. Le livre de Philippe Chassaigne se propose de faire le point sur ces questions, en associant la précision des faits et des statistiques à la mise en perspective politique, économique et culturelle la plus large possible, sans laquelle ces questions, essentielles pour la compréhension de la société britannique contemporaine, perdent de leur intelligibilité. Maître de conférences à l'université de Bordeaux III,

Le 20e siècle semble traîner derrière lui des valeurs et des réalités qu’il pensait combattre à jamais. Inégalité et pauvreté n’étaient déjà pas, plus, envisageables depuis au moins deux siècles et le Royaume-Uni semblait porter les espoirs de cette ère nouvelle. Depuis 1942, d’aucuns affirment que le procès richesse-inégalité-pauvreté est un des plus stables du pays. Qu’en-est-il au juste ? Le recueil bilingue (anglais-français) apporte sa contribution au débat.

The Singer and the Scribe brings together studies of the European ballad from the Middle Ages to the twentieth century by major authorities in the field and is of interest to students of European literature, popular traditions and folksong. It offers an original view of the development of the ballad by focusing on the interplay and interdependence of written and oral transmission, including studies of modern singers and their repertoires and of the role of the audience in generating a literary product which continues to live in performance. While using specific case studies the contributors systematically extend their reflections on the ballad as song and as poetry to draw broader conclusions. Covering the Hispanic world, including the Sephardic tradition, Scandinavia, The Netherlands, Greece, Russia, England and Scotland the essays also demonstrate the interconnections of a European tradition beyond national boundaries.

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World Jewry today is concentrated in the US and Israel, and while distinctive Judaic approaches and practices have evolved in each society, parallels also exist. This volume offers studies of substantive and creative aspects of Jewish belonging. While research in Israel on Judaism has stressed orthodox or "extreme" versions of religiosity, linked to institutional life and politics, moderate and less systematized expressions of Jewish belonging are overlooked. This volume explores the fluid and dynamic nature of identity building among Jews and the many issues that cut across different Jewish groupings. An important contribution to scholarship on contemporary Jewry, it reveals the often unrecognized dynamism in new forms of Jewish identification and affiliation in Israel and in the Diaspora.